Le trouble des conduites s’exprime chez l’enfant et l’adolescent par une palette de comportements très divers qui vont des crises de colère et de désobéissance répétées de l’enfant difficile aux agressions graves comme le viol, les coups et blessures et le vol du délinquant. Sa caractéristique majeure est une atteinte aux droits d’autrui et aux normes sociales.
La question se pose donc de savoir comment se situe le trouble des conduites au sein du phénomène social qu’est la délinquance. Le concept de délinquance est un concept légal dont les limites dépendent en grande partie des changements dans
les pratiques policières ou judiciaires. L’approche clinique qui est choisie dans cette expertise ne traite pas de la délinquance même si le comportement antisocial qui caractérise le trouble des conduites peut signifier acte de délinquance. La manière la plus légitime d’opérer une liaison entre le trouble des conduites et la délinquance est de considérer ce trouble comme un facteur de risque de délinquance qui peut jouer en complémentarité avec d’autres facteurs. Cependant, tout adolescent coupable selon la loi d’actes de violence ou de vandalisme n’est pas nécessairement atteint d’un trouble des conduites.
L’abord clinique du trouble évolue en fonction des recherches scientifiques dans le domaine de la santé mentale. Il y a peu de temps encore, les psychiatres considéraient le trouble des conduites comme un trouble mental difficile voire impossible à traiter. Bien que de nombreuses questions demeurent à propos de sa définition, de son étiologie, des facteurs de risques, des mécanismes sous-tendant sa survenue, il est aujourd’hui possible d’envisager sa prise en charge dans le cadre d’une pratique clinique mieux définie et pluridisciplinaire .
Afin de compléter l’expertise collective sur les troubles mentaux publiée en 2002, la Canam (Caisse nationale d’assurance maladie des professions indépendantes) a sollicité l’Inserm pour une analyse approfondie des connaissances sur le trouble des conduites chez l’enfant avec l’objectif d’en améliorer le dépistage, la prévention et la prise en charge mais aussi d’identifier les recherches nécessaires à une meilleure compréhension des facteurs étiologiques et des mécanismes sous-tendant l’expression de ce trouble.
Lire la suite de l'avant propos de ce rapport en le téléchargeant ici
La question se pose donc de savoir comment se situe le trouble des conduites au sein du phénomène social qu’est la délinquance. Le concept de délinquance est un concept légal dont les limites dépendent en grande partie des changements dans
les pratiques policières ou judiciaires. L’approche clinique qui est choisie dans cette expertise ne traite pas de la délinquance même si le comportement antisocial qui caractérise le trouble des conduites peut signifier acte de délinquance. La manière la plus légitime d’opérer une liaison entre le trouble des conduites et la délinquance est de considérer ce trouble comme un facteur de risque de délinquance qui peut jouer en complémentarité avec d’autres facteurs. Cependant, tout adolescent coupable selon la loi d’actes de violence ou de vandalisme n’est pas nécessairement atteint d’un trouble des conduites.
L’abord clinique du trouble évolue en fonction des recherches scientifiques dans le domaine de la santé mentale. Il y a peu de temps encore, les psychiatres considéraient le trouble des conduites comme un trouble mental difficile voire impossible à traiter. Bien que de nombreuses questions demeurent à propos de sa définition, de son étiologie, des facteurs de risques, des mécanismes sous-tendant sa survenue, il est aujourd’hui possible d’envisager sa prise en charge dans le cadre d’une pratique clinique mieux définie et pluridisciplinaire .
Afin de compléter l’expertise collective sur les troubles mentaux publiée en 2002, la Canam (Caisse nationale d’assurance maladie des professions indépendantes) a sollicité l’Inserm pour une analyse approfondie des connaissances sur le trouble des conduites chez l’enfant avec l’objectif d’en améliorer le dépistage, la prévention et la prise en charge mais aussi d’identifier les recherches nécessaires à une meilleure compréhension des facteurs étiologiques et des mécanismes sous-tendant l’expression de ce trouble.
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